Que vous le sachiez ou non, vous avez vu son travail. Cela peut être à travers les milliers de personnes qui détiennent son projet Gensis et l’utilisent comme photos de profil, ou à travers les incroyables vignettes que son équipe a lancées. Les pièces d’une beauté envoûtante vont des personnages à capuchon aux pièces masquées hautement décorées et complexes qui enveloppent la véritable identité de l’être. Quoi qu’il en soit, l’univers énigmatique de Psychedelics Anonymous s’est propagé à travers le métaverse comme une traînée de poudre Web3. Derrière tout cela, il y a un homme, Lewis Galedevenu la voix des anonymes.
Nous nous sommes assis avec Gale pour discuter de tout, de l’univers Psychedelics Anonymous à l’état du métaverse.
Lewis, parlez-nous un peu de vous. Avant de lancer Psychedelics Anonymous, sur quoi travailliez-vous ?
Avant les psychédéliques anonymes [owned by Voltura Labs] Je travaillais dans une agence de marketing et de design que j’ai créée il y a six ou sept ans et qui s’appelait Voltura. Voltura m’appartient à 100 %. Au départ, c’était une agence créative qui s’est davantage transformée en agence de positionnement stratégique et de développement de campagnes marketing. Voltura a un certain nombre de clients de haut niveau cotés au NASDAQ et beaucoup de plus petits également.
Le marketing est quelque chose qui m’a toujours intéressé, être capable d’emballer un produit ou un service et de le rendre attrayant pour que les autres puissent en profiter. Dans l’ensemble, la psychologie du marketing est quelque chose que je trouve très intrigant. J’ai étudié pendant un an à l’Université de technologie de Sydney (UTS) en commerce. Je ne suis pas quelqu’un qui a déjà bien fait « ça » à l’école, qui a eu des notes très moyennes et qui a eu du mal à écrire et à lire quand j’étais plus jeune – ce qui est ironique compte tenu [copywriting] est devenu une de mes spécialités chez Voltura. Après avoir été un « décrocheur », j’ai fini par donner des conférences et animer des ateliers sur le marketing pendant quelques années à l’Université de la Nouvelle-Galles du Sud. J’ai rapidement découvert que personne ne se soucie de votre diplôme, ils se soucient simplement de votre capacité à exécuter et à donner de bons conseils.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans l’espace NFT et pourquoi avez-vous décidé de rester et de faire la transition de votre travail précédent? Était-ce une décision difficile?
J’ai toujours été un peu un « nerd de la technologie » qui voulait jouer avec les derniers smartphones, ordinateurs et appareils photo. J’ai souvent construit mes propres ordinateurs à partir de pièces achetées, tout ce qui concernait la technologie m’intéressait. Cela m’a finalement conduit à la cryptographie en 2013/2014, que j’ai très légèrement essayée. Q4 2020, j’ai commencé à m’impliquer davantage et en février 2021 (il y a un an), je me suis vraiment impliqué, investissant massivement dans BTC, ETH et ADA. En mai 2021, j’ai pris connaissance des NFT et j’ai commencé des recherches qui m’ont amené à acheter mon premier APE, # 2745 le 8 juin pour 2ETH, qui coûtait environ 6 000 AU $ à l’époque. C’était le premier NFT que j’achetais. À partir de ce moment-là, c’était une éducation à part entière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans l’espace. Ce n’était pas une décision difficile de se lancer à plein temps dans le web3. ce n’était même pas une décision, c’était juste la seule option logique pour mon avenir.
Pourquoi avez-vous décidé de lancer Psychedelics Anonymous en tant que projet NFT ? Qu’est-ce que le composant NFT vous permet de faire que vous ne feriez pas autrement ?
J’ai toujours voulu faire « quelque chose » qui profite à plus que les entreprises. Pour ce faire, j’avais besoin de deux choses : un marché actif et évolutif et un mécanisme de distribution. Les NFT au T3 / Q4 2021 étaient absolument florissants, et je me construisais aussi lentement un nom à l’époque. J’étais pleinement conscient que lorsque j’ai fait mon déménagement, j’avais besoin d’une certaine influence pour me lancer. Venant de quelqu’un qui compte environ 265 abonnés sur Instagram et qui n’est pas personnellement un grand fan des médias sociaux, c’était génial d’avoir même 5 000 abonnés sur une seule plateforme. Je suppose qu’il n’y a pas eu de décision de faire de PA un projet NFT, il a juste été créé de cette façon.
La partie NFT nous permet de distribuer la propriété de manière décentralisée à n’importe qui sur la planète, ce qui nous permet de construire une communauté sans biais de distribution en termes de lieu, d’éducation, de sexe, d’origine, de relation ou de perspective politique. Il fournit ensuite un mécanisme grâce auquel nous pouvons distribuer des produits, des services ou des actifs de manière contrôlée et mesurée. À ce jour, il n’existe aucun mécanisme évolutif pour atteindre ce qui précède, sans NFT ou infrastructure Web personnalisée haut de gamme.
Votre projet a un volet santé mentale très important – pouvez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet ?
Depuis que je suis enfant, j’ai lutté contre des problèmes de santé mentale, notamment des épisodes de dépression et d’anxiété. Il m’a fallu des années pour m’en emparer, ce qui a conduit à une compréhension plus profonde de lui et de moi-même tout au long du processus. Beaucoup de mes amis et des membres de ma famille ont connu des problèmes similaires, c’est donc incroyablement proche de chez moi. Ma vie, j’ai travaillé pour réaliser et profiter aux autres, cependant, j’ai toujours su qu’éventuellement, je voulais créer quelque chose qui profitera à plus de gens de manière évolutive. Psychedelics Anonymous était cette opportunité. Nous soutiendrons (à la fois d’un point de vue communautaire et financier) d’autres recherches sur les traitements alternatifs de l’anxiété, de la dépression et du SSPT. Tout en construisant une infrastructure pour aider et éduquer les membres de notre communauté sur les problèmes de santé mentale, et fournir une assistance si nécessaire.
Qu’est-ce qui est venu en premier – la composante philanthropique ou l’œuvre d’art ?
L’idée d’éduquer, d’aider et de faire avancer la recherche sur les problèmes de santé mentale a toujours été à la base de l’existence de Psychedelics Anonymous. Tout le reste est venu après.
Les fondateurs de bon nombre des projets NFT les plus populaires (BAYC, par exemple) ont décidé de rester anonymes. Quels sont les aspects positifs et négatifs que vous voyez avec l’anonymat, et pourquoi avez-vous décidé d’utiliser votre vrai nom ?
À mon avis, pour garder l’espace honnête, nous devions aller vers des fondateurs « doxxés », comme n’importe qui dirigeant une entreprise – vous utilisez votre nom, c’est votre réputation. D’un point de vue positif [being anonymous] vous garde plus en sécurité. Surtout si vous avez un succès incroyable, vous pouvez avoir un risque de sécurité accru en crypto si vous êtes doxxé. Les aspects négatifs sont clairs – quelqu’un peut promettre le monde et disparaître sans recours ni conséquences.
À mon avis, tous les projets devraient avoir des fondateurs prêts à mettre leur nom sur leur travail. En substance, j’ai aidé à encourager cette vague de fondateurs et de projets doxxés, et je suis l’une des raisons pour lesquelles le doxxing est normal dans le monde NFT aujourd’hui. Ce n’était pas mon objectif de le faire, mais je suis heureux d’avoir pu avoir un impact significatif sur cette tendance. J’ai utilisé mon vrai nom à cause du poids qu’il donne à mon expérience et pour montrer à tout le monde que je suis là pour rester et jouer au ballon.
Il y a un fort Psilocybine composant en jeu ici – du nom du projet lui-même, donc certains des composants auxiliaires qui ont été lancés ? Comment est-ce arrivé?
La psilocybine ou les psychédéliques font l’objet de nombreuses recherches en tant que nouvelle façon de traiter les problèmes de santé mentale comme l’anxiété, la dépression et le SSPT. Personnellement, lorsque j’ai utilisé des antidépresseurs il y a des années et des années, j’ai eu des effets indésirables. Je connais plein de gens qui prennent des antidépresseurs et ils sont parfaits pour eux, mais ce n’était pas pour moi. Les premières recherches montrent l’efficacité de la psilocybine en tant que mécanisme pour traiter ces affections, qui s’est avérée avoir une réponse plus forte avec moins d’effets secondaires. Tout cela fait l’objet de recherches et rien n’a été approuvé, mais pour avancer en tant que société, nous devons rechercher des formes alternatives de traitement pour tous les types de conditions, pas seulement la santé mentale. Si Psychedelics Anonymous peut aider de quelque manière que ce soit dans ce processus, cela me rendra fier.
Vous avez construit tout cet écosystème de théorie des jeux dans le cadre de la communauté, pouvez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet et comment cela joue sur la valeur de la marque ?
Après avoir observé les NFT pendant environ six mois, il était évident qu’il y avait un cycle. Les projets réussis ont connu une montée en puissance, un succès initial avant la révélation, puis une chute après la révélation, et tout le monde s’est intéressé ailleurs. Il est ensuite déterminé par l’équipe si le projet est « ressuscité » en fournissant une utilité et une valeur. Je voulais construire un mécanisme d’engagement pendant que nous étions occupés à construire des choses ; le projet grandissait encore.
C’est là que la «théorie des jeux» de PAverse est née. Une série de décisions que les utilisateurs doivent prendre afin de progresser vers l’une des nombreuses « fins » qui offrent une utilité/valeur aux joueurs qui réussissent. Il apporte de la valeur par nature à un engagement constant avec la marque et apporte de la valeur à ceux qui prennent les bonnes décisions. Cela se traduit par une communauté engagée pendant notre phase de construction.
Où voyez-vous la marque PA aller?
La marque PA ira dans de nombreuses directions différentes à mesure que nous nous adaptons et évoluons avec le temps et les technologies à notre disposition. Une chose est claire, nous serons une marque basée sur l’expérience web3 qui résistera à l’épreuve du temps.
Si vous le pouviez, qu’est-ce que vous changeriez dans l’industrie ?
J’aimerais pouvoir arrêter les « mauvais acteurs » de l’espace, qui sont nombreux, et aider à éduquer les utilisateurs à grande échelle sur ce qu’il faut rechercher dans les projets, les personnes et les produits. Cependant, à mesure que tout nouvel espace mûrit, tout comme les actions technologiques autrefois, nous avons besoin d’un peu de chaos dans le micro pour déterminer la direction globale de la macro.
Note de l’éditeur : Cette interview a été éditée pour plus de clarté et de brièveté. Au moment de la publication, l’auteur est titulaire de Psychedelics Anonymous NFTs.
