Pourquoi la France doit être unie pour diriger la révolution de la blockchain

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La blockchain, c’est plus juste un truc de geeks ou d’informaticiens. Aujourd’hui, cette technologie change complètement la façon dont fonctionnent les secteurs comme la banque, les jeux vidéo, la musique ou même les services publics. Des pays comme les États-Unis ou Singapour avancent très vite avec des plans clairs et beaucoup d’investissements. La France, elle, prend du retard, et ça pourrait lui coûter cher dans le futur. Pourtant, on a plein de talents : développeurs, créateurs, ingénieurs… Il faut juste que tout le monde travaille ensemble pour que la blockchain en France devienne un vrai moteur d’innovation.

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Il est donc impératif que la France unisse ses forces, gouvernement, régulateurs, entreprises, chercheurs et citoyens, pour tirer pleinement parti de cette révolution. Sans coordination, sans vision partagée, l’opportunité de devenir un leader européen, voire mondial, dans la blockchain pourrait bien nous échapper. 

La France pourrait commencer par le secteur du divertissement numérique, où les plateformes de jeux vidéo et de streaming ont déjà démontré comment une blockchain bien exploitée peut offrir transparence, rapidité et nouvelles formes de monétisation. Les projets innovants intégrant des crypto-actifs dans les environnements de jeu gagnent du terrain. Aujourd’hui, les utilisateurs recherchent le meilleur casino Bitcoin, plutôt qu’un simple casino en ligne, car ceux qui prennent en charge les cryptomonnaies offrent des avantages et des bénéfices financiers souvent absents des options traditionnelles.

Une France riche en talents mais fragmentée

La France a tout pour réussir dans la blockchain : des ingénieurs super qualifiés, des écoles reconnues dans le monde entier (comme École 42 ou Polytechnique), et plein de jeunes développeurs talentueux. Des start-up françaises comme Ledger, Sorare ou Ariane montrent qu’on sait faire des trucs très solides dans ce domaine.

Mais le problème, c’est que tout ce beau monde ne travaille pas assez ensemble. Les startups galèrent souvent avec des lois pas très claires, peu d’aides concrètes, et des banques qui restent méfiantes vis-à-vis des cryptos. Le gouvernement a bien lancé le plan France 2030 pour soutenir l’innovation, mais il manque encore une vraie stratégie blockchain, comme celles qu’ont déjà lancées les États-Unis ou Singapour.

Le modèle américain : investissements et incitations

Outre-Atlantique, les États-Unis montrent une volonté claire de structurer l’innovation autour de la blockchain. Le pays mise sur une approche multipolaire : des financements fédéraux en R&D, une participation active du secteur privé, et un assouplissement progressif de certaines régulations pour favoriser l’expérimentation. Aux États-Unis, certains États comme le Wyoming sont devenus de vrais paradis pour les entreprises qui bossent dans la crypto. Là-bas, les lois sont faites pour encourager l’innovation. Même le gouvernement américain teste la blockchain dans des domaines sérieux comme la sécurité des données, l’armée ou le suivi des produits dans les chaînes de livraison. Bref, ils prennent cette technologie très au sérieux et avancent vite.

Cette orientation proactive attire les capitaux et favorise un écosystème dense et cohérent. Les fonds d’investissement affluent, les talents mondiaux convergent, et les universités comme MIT ou Stanford participent activement aux développements théoriques et pratiques de la technologie.

Singapour : l’exemple d’une politique cohérente et volontariste

À l’autre bout du monde, Singapour adopte une autre forme de leadership : celui de la régulation intelligente. À Singapour, les règles autour de la blockchain sont claires et bien pensées. Au lieu de freiner les entreprises avec trop de lois compliquées, le pays les aide à se développer tout en gardant un œil sur les risques. Résultat : Singapour est devenu un vrai centre mondial pour les cryptos. On y trouve des gros fonds d’investissement, des plateformes d’échange connues, et plein de startups dans des domaines comme la finance, la santé ou les transports. Qu’est-ce qui fait leur force ? Tout le monde travaille ensemble : l’État, les universités et les entreprises.

Le risque du retard stratégique pour la France

Si la France n’adopte pas une stratégie claire pour la blockchain, elle risque gros, à la fois sur le plan économique et sur le plan de sa souveraineté. D’un côté, elle pourrait passer à côté de grosses opportunités : plus d’emplois, plus d’entreprises, et plus d’investissements. De l’autre, elle pourrait devenir dépendante des technologies d’autres pays pour des domaines super importants, comme la sécurité numérique. En plus, avec des règles floues sur la fiscalité des cryptos, les smart contracts, ou encore les DAOs, ça ralentit les projets. Résultat : beaucoup de talents français préfèrent partir à l’étranger, là où les conditions sont plus favorables.

L’urgence d’un partenariat public-privé

Il est temps que la France comprenne que la blockchain n’est pas juste une tendance, mais une vraie technologie qui va changer l’économie numérique. Pour en profiter, il faut que tout le monde s’y mette. Le gouvernement, avec des institutions comme la Banque de France et l’AMF, doit créer des règles claires et stables pour soutenir l’innovation. Ces règles doivent permettre aux startups de tester leurs idées, aux investisseurs de se sentir en sécurité, et aux citoyens d’utiliser la blockchain sans crainte.

Mais ce n’est pas tout. Les entreprises privées doivent aussi jouer un rôle clé : elles doivent s’associer, financer des projets de recherche, travailler avec les écoles pour former les talents de demain, et surtout montrer concrètement comment la blockchain peut améliorer la vie de tous.

Un terrain fertile dans le secteur du divertissement

Un des domaines où la blockchain peut vraiment aider la France à devenir un leader, c’est le divertissement numérique. Des trucs comme la création de NFT pour les jeux vidéo, la gestion des droits d’auteur, ou même des plateformes de streaming décentralisées sont des idées qui peuvent révolutionner l’industrie.

Des entreprises françaises comme Vivendi ou Ubisoft, déjà bien présentes à l’international, peuvent profiter de la blockchain pour engager encore plus leurs utilisateurs et créer de nouvelles sources de revenus, avec des microtransactions en crypto, des objets numériques à collectionner, ou même des expériences de réalité augmentée.

La France a tout ce qu’il faut pour réussir dans ce secteur : des studios créatifs, une forte culture, et une jeunesse hyper connectée. Encore faut-il que ces initiatives soient soutenues, régulées intelligemment, et accompagnées d’un discours politique clair.

Une union à construire dès maintenant

L’avenir de la blockchain en France ne dépend pas seulement de la technologie, mais surtout de notre capacité à l’adopter et à l’encadrer correctement. Une blockchain n’a de valeur que si elle est bien utilisée par une communauté qui la fait vivre et qui suit des règles claires.

Si la France veut garder son indépendance dans le monde numérique, attirer les talents de demain et avoir un rôle important dans la création d’un Web3 européen, elle doit s’organiser, travailler ensemble et agir rapidement. Ce n’est pas juste une question d’économie, mais aussi de choisir comment on veut vivre dans le futur numérique.