NFT

Parmi la multitude d’événements parallèles à EthCC Paris, un, en particulier, se distingue par sa mission et sa représentation distinctive : la Révolution GXRLS. Ce collectif, qui accueille son deuxième événement jusqu’à ce jeudi 20 juillet, marque une étape importante dans sa quête pour amplifier la visibilité des artistes féminines au sein de l’écosystème du crypto-art.

Une photo de deux œuvres d'art de l'exposition de la révolution GXRLS. Oeuvres d’AlohaLeila (L) et Lisa McKenna (R).

TL;DR

    GXRLS Revolution, un collectif de 100 artistes féminines, a récemment organisé son deuxième événement à EthCC à Paris, visant à améliorer la visibilité des artistes féminines dans le monde du crypto-art. L’événement a réuni 25 artistes féminines du monde entier, présentant une gamme variée d’art numérique. Le collectif présente non seulement de l’art, mais collabore également avec des artistes pour augmenter la valeur de leur travail et les aider à atterrir dans les portefeuilles des collectionneurs. La première édition de l’exposition a enregistré plus de 400 inscriptions et environ 9 Ether en ventes, tandis que la deuxième édition a déjà dépassé ces chiffres. L’exposition GXRLS Revolution témoigne du pouvoir de la décentralisation et du potentiel des NFT dans la promotion de la diversité dans le monde de l’art. La prochaine exposition est prévue pour l’automne, avec 25 nouveaux artistes du catalogue qui seront exposés.

100 artistes prêts pour la révolution GXRLS

Les co-fondatrices Annelise Stern et JessyJeane ont organisé cet événement, une initiative suscitée par leur constat d’un manque flagrant de représentation féminine dans les expositions parisiennes.

Au départ, ils prévoyaient de créer une liste de 100 artistes féminines NFT à surveiller. Cependant, le projet a évolué vers un catalogue complet de 280 pages, fournissant un contexte indispensable sur la place des femmes dans l’art.

Pour les assister dans cette tâche monumentale, ils ont invité trois commissaires, Joséphine Louis, Léa Duham et Marie-Odile Falais. Cette approche a permis une représentation plus diversifiée de l’art numérique, chaque conservateur apportant sa vision unique à la table.

« Nous essayons de faire des choix semi-décentralisés, explique Annelise Stern. « Les cinq commissaires sont libres de présenter ce qu’ils veulent, et cela apporte cinq visions différentes. Les œuvres présentées ne sont pas les mêmes, et nous essayons d’avoir une bonne fourchette de prix. La dernière fois, il a commencé à 60 Tezos et est monté à 5 Ether. Nous laissons le choix aux artistes de monnayer sur Tezos, en raison des frais d’essence.

La première édition de l’exposition a vu plus de 400 inscriptions et environ 9 Ether en ventes. La deuxième édition a déjà dépassé ces chiffres, avec 1200 inscriptions et trois œuvres vendues avant même le début de l’exposition.

25 femmes artistes du monde entier

La deuxième exposition s’intitule WAGMI, un acronyme bien connu dans le monde du Web3. Il a permis à chaque commissaire d’interpréter le thème à sa manière. Cette exposition présente 25 femmes artistes du monde entier. Il comprend des personnalités bien connues de l’espace de l’art numérique comme Stella Belle et Ivona Tau. Mais aussi des talents émergents comme Alohaleila et Marine Blehaut.

« Web3 nous permet de mettre sur la même exposition 25 artistes qui ne se sont jamais rencontrés, venant du monde entier, précise Annelise Stern. « Ils sont à des moments différents de leur carrière, ce qui n’est pas accepté dans le monde de l’art traditionnel. »

GXRLS Revolution vise à faire plus que simplement présenter de l’art. Ils veulent collaborer avec des artistes pour augmenter la valeur de leur travail et les aider à atterrir dans les portefeuilles des collectionneurs. « Nous pensions que le catalogue ne suffisait pas et qu’il fallait collaborer avec les artistes pour que leurs œuvres se vendent plus cher », explique JessyJeane.

Le collectif est soutenu par des personnalités. Le collectionneur d’art Jean-Michel Pailhon et Dan Polko, l’homme aux 100 CryptoPunks, ont aidé à organiser l’exposition.

Parmi les artistes figure Bonjour, c’est çaqui travaille avec GXRLS Revolution depuis un certain temps. Son travail se caractérise par une fascination pour la symétrie. Elle le décrit comme un moyen de « mettre de l’ordre dans le chaos des images et des souvenirs ».

Marine Blehaut, artiste multidisciplinaire travaillant principalement avec la vidéo, est une autre participante. Lorsqu’elle a découvert les NFT, elle s’est rendu compte qu’elle pouvait utiliser ce médium pour ses œuvres vidéo. Elle travaille actuellement sur des projets avec l’IA, se concentrant sur le thème des fragments, de la mémoire et des souvenirs refoulés.

La prochaine exposition est prévue pour l’automne, avec 25 nouveaux artistes du catalogue qui seront exposés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *